Humour : le pêcheur et les rencontres du troisième type

Les rencontres du troisième type ont souvent lieu dans des endroits isolés et de préférence la nuit

Si vous vous rappelez du film de Spielberg éponyme, une rencontre du troisième type se définit comme une rencontre entre un Etre Humain et une forme de vie extra terrestre. Après quelques recherches sur des sites Internet spécialisés, certains se concentrant sur la définition du terme, d’autres faisant état de témoignages dont la véracité laisse parfois a désirer, on peut considérer qu’une rencontre du troisième type est une rencontre inattendue entre un Etre Humain et une forme de vie extra terrestre intelligente, souvent décrite comme humanoïde et non agressive.

Pourquoi le pêcheur est-il prédisposé aux rencontres du troisième type ?

Les personnes qui s’adonnent a la pratique de la pêche sont souvent seules ou en petits groupes dans des endroits isolés ou peu accessibles, évitant ainsi la pollution sonore propre aux activités humaines néfaste à la réalisation d’une partie de pêche calme. De plus, le pêcheur étant souvent actif a l’aube ou au coucher du soleil, il est présent sur les lieux en début ou fin de nuit voire l’entièreté de celle-ci pour les carpistes.

Le pêcheur est donc prédisposé aux rencontres du troisième type.

Comment se passe la rencontre ?

La rencontre se déroule toujours de la même façon : vous ne vous y attendez jamais et ça vous surprend toujours.

L’extra-terrestre classique que le pêcheur rencontre fait en général partie d’une des quatre familles ci-dessous :

• le gars qui habite en face et qui vient tous les jours faire la causette avec les pêcheurs en promenant son chien ou en jetant ses mies de pain aux canards.
• le gars qui pèche plus loin mais pas ici, là où il y a du poisson mais il préfère ne pas dire où des fois que vous squattiez son coin avec votre matos.
• le gars qui pêchait dans le temps mais qui ne pêche plus parce qu’à l’époque ça marchait bien mais maintenant on a plus rien dans ces eaux là (regard de dégoût).
• l’arrière petit neveu de l’oncle Anatole qui était arrivé septième au concours de l’ablette d’argent d’Hogoncourt-les-bains-sur-roche.

Dans tous les cas, il vous fera comprendre que vu votre matériel ou votre technique, vous n’attraperez rien. Eventuellement il vous annoncera fièrement qu’ici on ne pêche plus rien, vous lançant un regard genre “je me demande vraiment pourquoi il vient pêcher ici celui là” et, bien sûr, il vous soutiendra qu’il ne faut pas pêcher à l’asticot mais au pain ou encore “ya que la bouillette qui marche ici !!!”.

Et quand, quelques heures plus tard, il redescendra de sa soucoupe volante, sa réaction dépendra de votre pêche : si vous n’avez rien pris, il vous fera comprendre qu’il vous l’avait bien dit et que vous auriez du l’écouter lui qui s’y connaît alors que vous vous n’êtes qu’un piètre amateur. Si au contraire votre bourriche est pleine de gros poissons, il vous signalera tout de suite que “oui elles sont belles vos 12 brèmes de 45 cm mais ici normalement elles font 60 ou 80 cm d’habitude” (ce qui vous paraîtra étrange puisqu’il vous avait annoncé quelques heures plus tôt qu’on ne prenait plus rien ici).

En tout état de cause n’oubliez jamais qu’il est inoffensif et non agressif et restez zen.

Une rencontre du troisième type, est elle dangereuse pour le pêcheur ?

Non, car si vous pêchez, c’est pour vous relaxer, pas pour déclencher une guerre galactique en envoyant l’intrus valdinguer au fond du lac : après ce sera encore à vous de plonger pour le récupérer et lui faire une réanimation cardiopulmonaire au risque de rater la prise du siècle pendant que vous êtes occupé à le réveiller.