L’Athérine, ou Joël, est un petit poisson fascinant de la famille des Atherinidés, réputé pour sa silhouette élégante et sa brillance argentée.
Ce poisson, principalement répandu dans les eaux douces et saumâtres de la Méditerranée, la mer Noire et l’Atlantique Nord-Est, se distingue par sa capacité à s’adapter à divers environnements aquatiques. Doté d’un corps fuselé et d’une tête aux grands yeux, l’Athérine combine beauté naturelle et résilience, naviguant avec aisance dans des eaux souvent en mouvement rapide.
Eléments à retenir
- L’Athérine se reconnaît à son corps long et mince, brillamment argenté avec une bande dorsale jaune-vert à bleue. Elle arbore deux nageoires dorsales distinctes et ses nageoires pelviennes, placées de manière abdominale, ajoutent à son allure élégante.
- Cet habitant des eaux douces et parfois saumâtres préfère les courants rapides et bien oxygénés. Il est largement répandu à travers la Méditerranée, la mer Noire et jusqu’aux côtes de l’Atlantique de l’Europe.
- Les Athérines se reproduisent en frayant dans les zones de courant rapide où elles déposent jusqu’à 3000 œufs. Bien qu’actuellement pas considérée comme une espèce en danger par l’UICN, la compréhension de son cycle de vie et de son écologie est essentielle pour maintenir sa population stable.
Description physique de l’Athérine (Atherina boyeri)
Description du corps
L’Athérine, également connue sous le nom de Joël, est un petit poisson d’eau douce appartenant à la famille des Atherinidés. Ce poisson présente un corps allongé et fuselé, typique des petits poissons.
Description de la tête
La tête de l’Athérine est caractérisée par un museau assez court et des yeux relativement gros, dont le diamètre est légèrement supérieur à la longueur du museau.
Forme et couleur du corps
Le corps de l’Athérine (Atherina boyeri) est unicolore, principalement argenté et gris. Le dos présente une coloration jaune-vert à bleue ponctuée de points noirs, tandis que le ventre est de teinte gris argenté. Une ligne jaune et bleue coupe horizontalement le corps en deux, ajoutant à sa beauté distincte.
Forme et couleur des nageoires
L’Athérine possède deux nageoires dorsales séparées et des nageoires pelviennes en position abdominale. Ses flancs sont ornés d’une bande argentée sombre surmontée d’une ligne brillante verte ou dorée, ajoutant à son attrait visuel.
Taille, poids et durée de vie
Taille et poids
L’Athérine présente une taille moyenne de 18 cm, avec une taille maximale de 20 cm. En termes de poids, elle est relativement légère, étant donné sa petite taille.
Durée de vie
La durée de vie de l’Athérine est d’environ 4 ans, ce qui est typique pour les petits poissons de sa catégorie.
Habitat et distribution
Habitat naturel
L’Athérine (Atherina boyeri) est principalement présente en mer mais remonte dans les eaux douces et peut également être trouvée dans les eaux saumâtres.
Distribution géographique
Ce poisson est largement répandu, étant présent dans la Méditerranée, la mer Noire et dans quelques zones de l’Atlantique Nord-Est. En effet, l’Athérine est très commune en Méditerranée et en mer Noire, et elle est également présente sur les côtes de l’Atlantique oriental, depuis l’Espagne et le Portugal jusqu’à la Mauritanie et Madère. On peut également la rencontrer dans certains fleuves côtiers et canaux. Des populations isolées et permanentes ont également été observées sur les côtes de l’Atlantique Nord-Est, de la Manche, de la mer d’Irlande et de la mer du Nord.
Habitudes alimentaires de l’Athérine (Atherina boyeri)
L’Athérine se nourrit principalement de plancton, de petits crustacés et de larves d’insectes. Son régime alimentaire est typique des petits poissons se trouvant dans des environnements d’eau douce.
Reproduction
Processus de reproduction
Le taux de reproduction de l’Athérine est corrélé à sa taille, les poissons les plus gros commençant à frayer plus tôt et finissant plus tard que les plus petits. La fécondité varie également avec la taille des femelles, allant de quelques œufs pour les plus petites à plus de 3000 œufs pour les plus grandes. Les œufs ont un diamètre variable en fonction de la localisation géographique, variant entre 0,03 et 2,00 mm.
Intérêt de la pêche
Intérêt pour les pêcheurs
En raison de sa taille modeste, l’Athérine n’est pas une espèce très prisée par les pêcheurs professionnels. Cependant, elle peut être capturée à des fins récréatives, offrant une expérience de pêche plaisante pour les amateurs.
Techniques de pêche
La pêche à l’Athérine est généralement pratiquée à l’aide de filets maillants ou de filets de pêche, en raison de sa petite taille et de ses habitudes de rassemblement en bancs. Dans les eaux douces, l’Athérine (Atherina boyeri) est capturée pas les pêcheurs au coup avec du matériel léger. De plus, l’Athérine est parfois utilisée comme appât pour la pêche d’autres espèces plus prisées.
Pour la pêche à l’Athérine, il est recommandé d’utiliser une canne à pêche légère et souple, d’une longueur d’environ 2 à 3 mètres. Un moulinet de petite taille avec une capacité de ligne adéquate est également nécessaire. En ce qui concerne l’appât, les vers de vase, les larves d’insectes et les petits crustacés sont des choix populaires pour attirer l’Athérine. Il est important de noter que la pêche à l’Athérine nécessite une certaine patience et une observation attentive des mouvements du poisson dans l’eau.
Noms communs de l’Athérine (Atherina boyeri)
L’Athérine est un poisson connu sous les différents noms suivants en français.
- Athérine de Boyer
- Athérine joël
- Athérine prêtre, en Corse
- Cabasson
- Cabassoun
- Coubassou, à Toulouse
- Joël, appellation FAO
- Prêtre, en Corse
- Siouclet
Comportement envahissant et menace pour d’autres espèces
L’Athérine n’est pas réputée pour son comportement envahissant ou pour constituer une menace pour d’autres espèces. En tant que petit poisson d’eau douce, elle occupe une niche écologique spécifique et ne perturbe généralement pas l’équilibre des écosystèmes où elle réside.
Statut de conservation sur la liste rouge de l’UICN
Actuellement, l’Athérine (Atherina boyeri) n’est pas considérée comme une espèce en danger selon la liste rouge de l’UICN. Sa population est stable et elle est largement répandue dans son habitat naturel.