Poisson blanc : le Gobi ou Gofi (Gobio gobio)
Le Gobi ou Gofi est un poisson d’eau douce présentant une morphologie et une robe caractéristique, qui habite les eaux vives et bien oxygénées de nos régions.
Il s’agit d’un nom commun donné aux Goujons (Gobio gobio) dans le Midi. Le Gobi (Gofi) est réputé pour sa chair fine et est également utilisé comme vif pour la pêche des carnassiers.
Description d’un poisson : le Gobi ou Gofi
Description du Gobi ou Gofi
Le Gobi (Gofi) est un petit poisson mince, avec un corps cylindrique et un ventre plat. Sa tête est large, avec de grands yeux et une bouche infère bordée de deux barbillons, ce qui lui permet de chercher sa nourriture au fond de l’eau. Le Gobi ou Gofi a une couleur de base allant du jaune au brun clair, avec un dos plus foncé que les flancs. Les flancs sont ornés de taches sombres, bleu foncé et d’éclats argentés.
Habitat et mode de vie
Le Gobi (Gofi) habite les cours d’eau clairs et bien oxygénés, à fond sablonneux ou graveleux. Ce poisson vit en bancs de plusieurs centaines d’individus et se nourrit exclusivement au fond des rivières. Le Gobi ou Gofi est également très sensible à la pollution de l’eau.
Intérêt du Gobi (Gofi) comme poisson pour le pêcheur
Intérêt du Gobi ou Gofi
Le Gobi ou Gofi est un bio-indicateur de qualité pour les cours d’eau, sa présence est un signe de bonne qualité de l’eau. Ce poisson est également très apprécié pour sa chair délicate, souvent préparée en omelette ou en friture. Enfin, le Le Gobi (Gofi) est souvent utilisé comme vif résistant, pour la pêche des carnassiers.
Le Gobi ou Gofi est un Goujon (Gobio gobio)
Le Le Gobi (Gofi) est en réalité un Goujon (Gobio gobio). Toutes les caractéristiques descriptives du Goujon sont applicables au Gobi ou Gofi, faisant de lui un poisson d’eau douce très intéressant.
Sources
Traité pratique de la pêche. Tome I : La pêche en eau douce
Par Michel Duborgel; Editions Morgan, 1965
TOUS LES POISSONS D’EAU DOUCE. Leur pêche et leur gestion.
Par Bernard Breton,Régis Gérard,Tajana Gérard; Editions Jean-paul Gisserot, 1999
