Le Cafard, également appelé Cottus gobio, est un petit poisson d’eau douce que l’on trouve dans les rivières et les ruisseaux d’Europe.
Souvent méconnu du grand public, le Cafard est un poisson qui est pourtant un sujet d’étude fascinant pour les scientifiques qui s’intéressent à son évolution et à ses adaptations.
Description d’un poisson : le Cafard
Description du Cafard (Cottus gobio)
Le Cafard (Cottus gobio) est un petit poisson trapu qui se caractérise par sa tête massive et ses grandes nageoires pectorales et ventrales qui lui permettent de se maintenir sur les fonds caillouteux des ruisseaux et des rivières. Il possède des écailles épaisses et sa couleur varie du gris au brun en passant par le vert. Le Cafard mesure généralement de 10 à 20 centimètres de long.
Habitat et mode de vie du Cafard
Le Cafard est un poisson qui se rencontre dans les eaux douces des ruisseaux, des rivières et des lacs d’Europe, du Portugal jusqu’en Russie. Il préfère les eaux fraîches et oxygénées et se cache souvent sous les pierres et les racines immergées.
Le Cafard est un poisson principalement nocturne qui se nourrit d’invertébrés aquatiques tels que les larves d’insectes et les mollusques.
Intérêt du Cafard pour le pêcheur
Intérêt du Cafard
Le Cafard joue un rôle crucial dans l’écosystème des cours d’eau en tant que prédateur d’invertébrés aquatiques et proie pour les espèces de poissons plus grands.
Sa présence est également considérée comme un indicateur de la qualité des eaux, car il ne supporte pas les eaux polluées ou mal oxygénées. C’est pourquoi il est important de protéger les populations de Cafards et leur environnement naturel pour préserver la biodiversité des cours d’eau.
Le Cafard est un Chabot commun (Cottus gobio)
Le Chabot commun (Cottus gobio) et le Cafard sont en réalité le même poisson. Les informations décrivant l’un s’appliquent donc également à l’autre. Ces poissons de fond ont un corps en forme de massue, une tête large, des nageoires pectorales en forme d’éventail et sont capables d’homochromie. Ils ne possèdent pas de vessie natatoire, ce qui les rend de médiocres nageurs.
Sources
Traité pratique de la pêche. Tome I : La pêche en eau douce
Par Michel Duborgel; Editions Morgan, 1965
TOUS LES POISSONS D’EAU DOUCE. Leur pêche et leur gestion.
Par Bernard Breton,Régis Gérard,Tajana Gérard; Editions Jean-paul Gisserot, 1999